INITIATIVE POUR LA LIBERTÉ de choix ET L’INTÉGRITÉ physique et psychique
Autres reflets médias:
24 Heures : En Suisse, la vaccination n’est «presque» pas obligatoire
Notre initiative vise à renforcer le droit à l’intégrité physique et psychique figurant dans la Constitution et qui n’est actuellement aucunement respecté.
Preuve en est que durant la crise Covid, une simple entreprise privée comme SWISS a pu arbitrairement décréter une obligation vaccinale et licencier 150 employés qui ne voulaient pas se faire injecter le vaccin Covid. Et si demain l’exigence serait de se faire injecter une puce électronique sous la peau ?
De plus, l’État peut se tromper. Comme le montre le graphique ci-dessous, les vaccins Covid ont été tellement « sûrs » (ironie) qu’ils ont déclenché en 2021 plus d’annonces d’effets secondaires que tous les autres vaccins pendant les trente dernières années. La chute brutale des naissances pile-poil 9 mois après le début des campagnes de vaccination Covid est aussi un signe alarmant largement ignoré (graphique ci-dessous). Et la Suisse n’a accepté de dédommager aucune victime des vaccins Covid, à l’inverse de tous les pays qui nous entourent.
C’est la preuve que lorsque l’État se trompe, les victimes sont seules à assumer les erreurs d’appréciation des politiciens. Ce contexte est d’autant moins rassurant que durant la crise Covid, selon les aveux de l’ancien Conseiller fédéral Ueli Maurer, les autorités ont été conseillées de manière biaisée et les lobbys ont influencé les décisions. C’est pourquoi notre initiative est très importante.
En laissant à l’individu la décision finale pour son corps et sa santé de manière libre et éclairée, on crée un garde-fou à de possibles erreurs d’appréciation des autorités. À l’ère des vaccins génétiques, ce n’est pas trop demander à un État démocratique d’informer ses citoyens en toute transparence et de manière honnête. Si ces informations sont convaincantes, les citoyens accepteront d’eux-même une atteinte à leur intégrité sans avoir recours à des mesures de contrainte qui sont plutôt l’apanage de pays non démocratiques.
Notre initiative est une chance unique de renforcer notre droit légitime à l’intégrité physique et psychique sans subir de préjudice social ou professionnel, sans risquer de peine. Ne laissons pas passer cette occasion historique et disons OUI le 9 juin à l’initiative pour l’intégrité.
Comité romand de soutien au OUI (voir plus bas)
Les arguments du comité de soutien
Les fausses infos du camp du NON
Suite à la conférence de presse du comité opposé à notre initiative, voici nos réponses à leurs (mauvais) arguments.
Mensonges à répétition
Lors de la campagne contre la révision de la loi sur les épidémies en 2013, Alain Berset avait assuré que « personne ne serait vacciné contre son gré ». Pendant le Covid, avec le pass pour accéder aux études, manifestations, restaurants, les autorités ont mis une pression telle que de nombreux citoyens ont cédé aux sirènes du vaccin, contre leur gré, malgré le fait qu’elles savaient que les vaccinés étaient tout autant contagieux que les non-vaccinés.
Pour gagner la confiance de la population, miser sur des mensonges afin de manipuler son comportement est une mauvaise stratégie sur le long-terme, comme l’ont montré de nombreuses études sur ce sujet durant le Covid.
Conséquences imprévisibles, vraiment ?
Selon le comité du NON, « le texte est si vague qu’on ne sait absolument pas quelles en seraient les conséquences sur l’action de l’Etat ». Ils se demandent si « les arrestations policières ou les contrôles corporels dans le cadre de l’exécution des peines seraient encore possibles sans le consentement des personnes concernées » ou encore si « la Suisse pourrait encore renvoyer des requérants d’asile, contraindre les citoyens au service militaire ou même déloger les militants climatiques ».
Tout texte d’initiative inscrit dans la Constitution suisse ne décrit que les principes généraux des règles de société. Les lois d’application sont ensuite rédigées par le Parlement en se basant notamment sur l’intention des initiants. Comme le Parlement s’est prononcé en majorité contre l’initiative, on peut compter sur eux pour justement exclure ces cas des lois d’applications. Les opposants sont simplement de mauvaise foi en faisant croire à la population que seul le texte est pris en compte car le contexte compte pour beaucoup. Pour s’en convaincre, il suffit de lire l’article de Swissinfo « Dix manières de contourner la «volonté du peuple» suisse ».
Qui met en danger la. population ?
Selon le comité du NON, « l’initiative représente un danger pour l’Etat de droit et sa capacité à protéger la population et en particulier les plus faibles »
Notre initiative protège justement les citoyens et les plus faibles en cas d’erreur d’appréciation des autorités. L’État de droit ne se limite pas à la capacité des autorités d’imposer leurs décisions de manière autoritaire. La plupart de ceux qui ont refusé le vaccin Covid l’ont fait car ils avaient des raisons fondées de penser que les risques de ces technologies à ARN messagers dépassaient les bénéfices. En tant que citoyen, on a pu avoir l’impression qu’une fois les contrats d’achat des vaccins pour des centaines de millions signés, les autorités n’ont plus voulu voir les signaux alarmants concernant leur sécurité et leur efficacité, et ont même tout fait pour discréditer les traitements concurrents.
Les vaccins ne sont pas des bonbons
Selon le comité du NON, « les vaccins sont quasi-unanimement considérés comme une avancée médicale importante ».
Comme on ne peut pas dire que tous les médicaments sont bénéfiques, on ne peut pas affirmer non plus que tout produit étiqueté comme étant un « vaccin », même ceux du futur, sont forcément des produits sûrs. De nombreux vaccins ont été retirés du marché dans le passé malgré avoir passé toutes les étapes de mise sur le marché. On peut d’autant moins l’affirmer pour les vaccins génétiques Covid à ARN messager qui ont été mis sur le marché de manière accélérée : la même technologie pour le traitement des cancers n’a jamais dépassé le stade des essais cliniques en raison des effets indésirables trop fréquents. L’inquiétude les concernant est d’autant plus grande dans la communauté scientifique depuis la découverte dans les vaccins Covid de grandes quantités de matériel génétique pouvant s’intégrer dans le génome humain de manière permanente, ainsi que le fait que la transcription puisse être aléatoire.
Qui est irresponsable ?
Le comité du NON considère « qu’il serait irresponsable de priver l’Etat pouvoir protéger la population avec des vaccins alors que de futures épidémies plus meurtrières que le Covid-19 peuvent arriver. »
Les opposants ont tout faux en pensant que notre initiative vise à interdire les vaccins. Nous voulons mettre la barre plus haut en termes de transparence pour que les citoyens aient accès aux documents de mise sur le marché et aux contrats de manière non caviardée. Et nous sommes persuadés que lorsque les informations seront convaincantes, les citoyens se feront vacciner sans hésiter. Mais nous ne voulons pas d’un état qui infantilise sa population et la menace, sans faire son travail de diligence et de gestion des risques de manière professionnelle et convenable, comme cela a été le cas avec le Covid. Pour nous, c’est mettre sur le marché un produit qui pose autant de problème qui est irresponsable, et pire, de continuer à le promouvoir malgré l’apparition de signaux de sécurité alarmants.
La seule voie juridique n’est pas suffisante
Selon le camp du NON, l’intégrité physique est un droit fondamental dont la restriction « nécessite toujours une base juridique, qui doit être proportionnelle et peut faire l’objet d’un recours devant un tribunal ». Ils estiment en outre « qu’une obligation de vaccination est exclue, même avec la possibilité d’une obligation limitée dans le temps pour certains groupes de personnes ».
Comme on l’a vu avec SWISS qui a licencié 150 employés non vaccinés en édictant unilatéralement une obligation vaccinale interne, ce droit fondamental n’est pas suffisamment protégé en Suisse. La réalité contredit donc les opposants à notre initiative, qui font penser que seul les autorités peuvent déclarer une obligation vaccinale. De plus, la voie juridique est longue, coûteuse et fastidieuse, avec des procédures qui s’étalent sur les années, avec des décisions qui arrivent souvent trop tard pour réparer les torts. C’est pourquoi il est absolument nécessaire pour nous citoyens de nous doter d’un droit de décider pour notre corps et notre santé en votant oui à cette initiative.
Texte de l’initiative
Initiative populaire fédérale ‘Pour la liberté et l’intégrité physique’
(Article 10, existant)
Art. 10 Droit à la vie et à la liberté personnelle
2 Toute personne a droit à la liberté personnelle, notamment à l’intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement.
La Constitution1 est modifiée comme suit:
Art. 10, al 2bis
2bis Les atteintes à l’intégrité physique ou psychique d’une personne requièrent son consentement. Si la personne concernée refuse de donner son consentement, elle ne doit ni se voir infliger une peine, ni subir de préjudices sociaux ou professionnels.
Art. 197, ch. 122
12. Disposition transitoire ad art. 10, al. 2bis (Droit à l’intégrité physique et psychique)
L’Assemblée fédérale édicte les dispositions d’exécution de l’art. 10, al. 2bis, un an au plus tard après l’acceptation dudit article par le peuple et les cantons. Si les dispositions d’exécution n’entrent pas en vigueur dans ce délai, le Conseil fédéral les édicte sous la forme d’une ordonnance et les met en vigueur à cette échéance. L’ordonnance a effet jusqu’à l’entrée en vigueur des dispositions édictées par l’Assemblée fédérale.
1 RS 101
2 Le numéro définitif de la présente disposition transitoire sera fixé par la Chancellerie fédérale après le scrutin.
Graphiques donnant des signes alarmants sur la sécurité des vaccins Covid (à cliquer pour détails)
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